Le 3 décembre 2019, l’association a organisé une nouvelle réunion de son intergroupe parlementaire. L’occasion de faire le point sur l’accord de financement récemment conclu entre l’Etat et les collectivités territoriales sur Seine-Nord Europe et les avancées du projet sur le terrain, mais également d’évoquer la récente création d’Entreprises Fluviales de France (E2F).
« Entreprises Fluviales de France (E2F) est née de la fusion de la Chambre Nationale de la Batellerie Artisanale (CNBA) et du Comité des Armateurs Fluviaux (CAF). E2F aura notamment vocation à répondre vite et bien aux sollicitations de la Société du canal Seine-Nord Europe à la fois pendant la phase de travaux et après la mise en service du canal. C’est un enjeu majeur pour le « pavillon français » fluvial qui est prêt à relever le défi de l’ouverture des marchés » a rappelé son Président-Directeur général Didier Leandri.

Louis d’Humières, conseiller budget au cabinet du Ministre Gérald Darmanin, a souligné le caractère historique et équilibré de l’accord de financement signé à Nesles le 22 novembre dernier. Un emprunt de bouclage, qui pourrait être de l’ordre de 0,8 milliard €, doit être financé par une taxe nationale à assiette locale. Cette taxe est encore en discussion avec les collectivités territoriales, mais Louis d’Humières a précisé que cette taxe serait « incitative au report modal ».
Jérôme Dezobry, Président du Directoire de la Société du canal Seine-Nord Europe, a souligné que la Société de projet travaillait actuellement sur la définition précise des infrastructures telles que les ponts qui enjamberont le canal. Les premiers travaux préparatoires (giratoires, voies d’accès au chantier, quais…) sont prévus pour 2020, et les grands travaux dès 2022.